Sur les rives du Mékong, Can Tho

Déjà trois jours que nous flirtons avec ce grand fleuve de plus de 4500 km. De l’Himalaya au Tibet, il prend source et sillonne le Laos, le Cambodge et le sud du Vietnam.

La vie sur l’eau de ces vietnamiens fascine. Telle une danse, les barques, les pirogues, les paquebots s’entrecroisent, chacun portant à son bord, des produits de la terre à vendre ou achetés, du bois, du sable, des roches, des gens souriants et parfois leur maison comme tout bagage!

Les îles y flottent, débordantes de vie. Tout y pousse, des fruits en abondance, les légumes, le riz et le tourisme! Chaque escale permet de découvrir et de se rapprocher un peu plus du style de vie de ses occupants. De l’école à la pagode en passant par une buvette, les sentiers tortueux et parfois bouetteux, croisent les  vergers verdoyants et les demeures de ces gens qui connaissent encore le langage de la terre et de l’eau.

Les rives du Delta du Mékong sont bordées de maisons sur pilotis raboutées de tôles, de toiles et de bois. La précarité de ces petites demeures questionne sur la vie, l’endroit où chacun naît et grandit…

Et pourtant, au marché flottant Cai Rang, le plus important du Mékong, ce matin au lever du jour, les sourires se troquaient plus que les fruits qui débordaient des barques. Des souvenirs doux, au rythme du courant.

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