27.1.13

Victor en Asie : Première partie...



Paris :

Après un vol d’avion de six heures,  nous arrivons à Paris pour un séjour de 3 jours. Invités par des amis français,  qui nous ont accueillis chaleureusement. Il y avait un décalage horaire d’exactement 6 heures d’avance sur le Québec. Dans ces trois petits jours, nous avons pu visiter la tour Eiffel, les  champs Elisée, l’arc de triomphe, la grande roue et d’autres architectures dans ce genre. Bref, nous avons beaucoup marché.

Dubaï :

Encore pris dans le décalage horaire, on part de Paris à 7:00 du soir, nous allions à Dubaï dans le plus gros avion (Air Bus) du monde pour encore un vol de 6 heures. Nous ne nous  sommes pas ennuyés car il y avait tous les films dans cet avion. Six heures plus tard, nous étions en Afrique pour la première fois, mais seulement pour trois heures. On n’a même pas eu le temps de sortir de l’aéroport, mais c’était quand même  beau. J‘ai vu la plus haute tour du monde par mon hublot. À ce qu’il paraît Dubaï est une des villes les plus riches du monde.

Ho Chi Minh :


Vers l’heure de 7h30 le soir, à Ho chi Minh au Viêt-Nam, notre première impression à tous a été qu’il faisait vraiment chaud en comparaison avec le Québec, qui était dans la neige lorsque nous sommes partis. On prend un taxi vers notre bel hôtel. Le lendemain matin, nous nous sommes levés à cinq heure du matin à cause du décalage horaire. Durant la première journée, nous sommes allés au zoo et dans un marché où l’on peut presque tout trouver. Ce qui était drôle, c’était que tout était des copies,  au moins elles n’étaient pas chères. Je me suis acheté un polo à 7$ donc 140 000 Dong. Après, nous sommes allés dîner à un restaurant en taxi. Malgré que le restaurant était loin, le taxi ne nous a couté que 2$. La nourriture était très bonne, j’ai beaucoup apprécié. Nous avons découvert deux choses, la première est que le guide touristique des pays que nous allons visités allait beaucoup nous aidés et la deuxième, que la vie ici est beaucoup moins chère qu’au Québec.

Mui Né :

Tous fâchés à cause du décalage, nous nous sommes dit qu’on pourrait aller à la plage pour la fin de semaine.  Tout ça pour contrer notre rhume et notre fatigue.

La plage était magnifique et nous avons pris notre plus beau et meilleur déjeuner. Nous avons tous lu beaucoup. En revenant à Ho chi Minh, dans un autobus de luxe, nous étions tous couchés, mas ça ne durait que six heures de temps.


My Tho :

À Ho Chi Minh, on repart dès le lendemain pour le Delta du Mékong (plus grand fleuve du monde), on prend un autobus pour aller à My Tho…  5 heures

Arrivés à My Tho, on veut faire un tour des îles aux alentours de la ville avec un guide vietnamien qui parle anglais (heureusement) :




Première île : on nous sert quelques fruits typiques qui poussent là-bas, en mangeant, nous avons un petit spectacle de personnes qui chantent des chansons traditionnelles du Vietnam.

Deuxième île : Rendus à la deuxième île, nous avons seulement marché, puis on pris un petit bateau  dans un marais.

Troisième île : nous avons pris une petite charrette tirée par un âne pour nous emmener dans un terrain. Le guide nous appris beaucoup de chose comme : l’habitation dans les îles, la richesse, la nature, et ce qu’ils pouvaient faire pousser sur leurs terres. Malheureusement, les habitants là-bas était tous très pauvres.

Cai Be :

On part de My tho la ville très tranquille pour une ville un peu plus vivante Can Tho mais pendant le temps du voyage en taxi pour s’y rendre on arrête dans une petite ville pour faire un tour guidé ave un guide très allumé et dynamique, mais surtout très gentil. Il nous amène  voir des îles en bateau (encore trois îles).


Première île : un temple est sur l’île notre guide Vò nous amène le visiter. Le temple aussi appelé pagode (bouddhiste) souvent avec de l’encens à l’intérieur, on fait des vœux qui vont se réaliser grâce à Bouddha.

Deuxième île : On a pu découvrir un nouveau fruit : Braist Milk : ça ressemble à une pomme mais l’intérieur est crémeux et sucré : c’est très bon.

Troisième île : C’est le temps de dîner : deux rouleaux de printemps avec un gros poisson au milieu de la table, soupe, poulet, fruits.

Can Tho :


On retourne dans l’auto pour continuer notre voyage vers Can Tho : où habitent 330 000 habitants. Arrivés à Kim Tho Hôtel. Déjà le soir on va dans un très bon restaurant. Le lendemain matin on se réveille à 5h30, on déjeune à 6 heures, on pars à 6h30 pour le marché flottant (marché sur l’eau, chacune des familles a son petit bateau et vend puis achète des aliments comme des fruits, des fruits de mers et du poisson. Nous aussi sur notre bateau  on achète des fruits (ananas et melon d’eau). C’est très bon. Les marchands nous les arrangent (ôter la pelure pour qu’on puisse le manger tout de suite). À l’hôtel, mes parents nous offrent une heure au spa. Moi et mes soeurs sommes très surpris car le jacuzzi est froid ! Sur le trottoir, des personnes vendent des petits repas qu’ils cuisinent pour pas très cher. Mais, nous n’en avons pas encore mangé, donc nous ne savons pas si c’est bon.


Chau Doc :

On arrive à Chau Doc en bus (5 heures), il est  5h30 du soir. On va dans un hôtel puis une fille à la réception nous accueille et nous dit qu’on pourra faire un tour de bateau pour visiter les alentours de la ville. Nous allons souper dans un restaurant typique du Vietnam sur le bord de  la route, c’est très bon! Le lendemain matin, à 6h30 nous partons avec Ym notre guide (la réceptionniste) pour visiter en bateau les maisons flottantes, une ferme de poisson avec plus de 100 000 poissons élevés pour devenir gros et pouvoir les vendre, une île pour découvrir une communautés cham et musulmanes, toutes les femmes sont voilées, puis on visite leur mosquée. 

Ym nous parle de la vie là-bas, des écoles, des lois. Après ce petit trajet on part vers hôtel luxueux pour se baigner avant d’aller vers la montagne marcher. Au sommet, on regarde le coucher du soleil derrière toutes les rizières et ensuite nous redescendons pour aller souper. On se couche très heureux car on sait que le lendemain nous partirons pour le Cambodge en bateau pour aller à Phnom Penh, mais aussi malheureux de quitter le Vietnam.


Road trip asiatique



Petit matin gris. On quitte Hanoi et ses 7 millions d’habitants. Aucun n’avait l’air triste de nous voir partir, trop occupés qu’ils sont avec leur vendredi matin. Première impression du nord du Vietnam – En affaires comme en affaires! Par exemple, ici, les prix sont beaucoup plus chers qu’au Sud (facteur de deux ou trois). Et aucune tolérance pour la négo; au point où ils se vexent vraiment si on leur dit que c’est trop cher. Et c’est trop cher! Hier, plus de trente dollars pour quelques petits plats servis dans la rue, de la bouffe aussi froide qu’ordinaire. Selon Victor, le tout valait l’équivalent de cinq dollars. Ou encore, l’autre dame qui nous vend des beignets frits et qui se fâche quand je lui dit que son petit sac ne vaut certainement pas 5$ (100,000 VDG). « Pour qui nous prenez-vous, vous les touristes? Les vietnamiens ont aussi le droit de vivre! ».  Je suis d’accord, mais ne faudrait pas qu’ils oublient, si « business is first », le respect du client. N’allez pas penser qu’on ne mange pas bien à Hanoi, ou que la ville n’est pas accueillante, il faut juste être aux aguets!  Peut-être est-ce le froid qui les rend apparemment moins chaleureux que leurs compatriotes au Sud.

Nous sommes à bord d’un petit bus moderne, le tapis vert des rizières se déroule devant nos yeux, recouvrant le sol de l’interminable banlieue industrielle entourant la ville. Le guide un peu trop bavard, pour l’heure, nous fait un cours du Vietnam 101! Tout y passe : le coût de la vie, l’immobilier, l’économie, la famille, le traitement des morts, le mariage et son ombre qui divorce, les relations hommes-femmes. Ouf! Fascinante mutation d’un pays écartelé entre son passé de fermier et son présent de créateur de richesse.

Après un arrêt à ce qu’ils appellent le « happy room », le bus s’est remis en marche et se dirige doucement vers notre destination à la célèbre ou mythique baie d’Halong.  Une vingtaine de passagers échangent sur leur vie de voyageurs et sur le Vietnam en réaction au propos du guide. J’entends au moins parler quatre ou cinq langues, dont le chinois, le français et le brésilien. L’anglais domine encore toutefois. Les plus sympathique de ces passagers (plus du quart) dormaient dans ma chambre hier soir ;-). Il fait encore gris et un maigre quinze degrés. Probablement un peu froid pour se mouiller les pieds à semer ou à repiquer le riz au champ. Dans ma fenêtre les femmes sont pourtant bien au poste.

J’adore ce pays! J’ouvrais, par contre, l’ordi pour me ramener au Cambodge. Ce pays au fond de culotte est troué m’aura finalement touché. Avec la poussière rouge de sa terre qui retombe, de beaux souvenirs se fixent. Dix jours joyeux et pleins de moments amicaux, à côtoyer des khmères tellement sympathiques. Tellement pauvres aussi en comparaison avec leur voisins vietnamiens. Dans la fable de la cigale et la fourmi, devinez qui est qui? Ils vivent leur petit karma au jour le jour (95% sont bouddhistes) acceptant le sort qui leur revient. En réfléchissant, je les comprends de se la couler douce un temps. Ils regardent au ciel le temps qu’il fait (toujours beau) constantant rapidement que le présent est cent fois plus facile que ce passé guerrier qui a effacé presque toute une génération. Quant au futur, on verra. Lonely Planet écrivait, avec justesse je crois, que ce pays était parfois triste pleurer, autant qu’il peut émouvoir par ses beautés naturelles, son histoire où quelques-uns de ses projets remplis d’espoir.

Oups, arrêt obligé, un pneu du bus a crevé.  Le chauffeur vient de s’arrêter pour le faire réparer. Bon temps pour sortir et mesurer l’efficacité du mécanicien d’Asie…

Voilà, 20 minutes plus tard et nous voilà repartis.

Ah oui. Le triste Cambodge! Malgré ses tropiques, comme on les trouve sur les îles des caraïbes et ses similitudes avec Cuba ou la république dominicaine. Les paysages, les visages et le mode de vie nous rappelaient beaucoup la côte équatorienne près de Guayaquil, surtout vers Sihanoukville au bord du golfe de Thaïlande; l’Équateur vulnérable, comme on l’a connu, ayant adopté le dollar US pour devise et bradant ses ressources naturelles aux plus offrants.  Le Cambodge semble lui soumis au reste de l’Asie. Ce royaume était jusqu’au début du dernier siècle, un des plus puissants d’Asie. Mais aujourd’hui, l’histoire de ce pays semble répéter, ses dirigeants laissant aller, siècle après siècle, des morceaux entiers de son indépendance. La Chine, à elle seule, donne en aide financière davantage au Cambodge que l’ensemble du reste des pays, au point où le gouvernement se fait de plus en plus indépendant face aux ONGs internationales qui s’occupent de l’avenir du pays à sa place. Contrairement aux chinois, ces derniers finissent par être gênants avec leurs conditions d’aide liées à la santé où aux droits humains. La Chine est moins capricieuse. Elle n’a pas de problème pour l’instant à céder ses contrats de sous-traitance à des usines près de Phnom Penh qui emploient chacune des milliers de femmes pour un maigre salaire de 2,50$ par jour. 
Femmes à la sortie d'une usine le dimanche soir
C’est donc ici que sont fabriqués les vêtements que l’on trouve chez Zara, H&M ou Forever XXI! L’homme étranger seul y trouve également son compte devant ce Cambodge soumis. Par exemple, le fait est connu, la mafia russe y opère sans souci des réseaux de prostitution en toute complicité avec le gouvernement du pays. Unanimes les expatriés auxquels nous avons parlé, l’État cambodgien a délaissé son peuple.
Plus de quarante à bord!


L’autre Cambodge, celui des chauffeurs de tuk-tuks sympas, de ses paysages exotiques, de ses précieux enfants ne peut que charmer. Comment de pas l’aimer, surtout lorsqu’il nous est raconté par Denis, un beauceron qui vit au Cambodge depuis six ans. Son amour du pays a été contagieux. Il nous a ouvert la porte toute grande pour les rencontres dont Geneviève a parlé dans son dernier billet. Denis, merci du fond du cœur d’avoir été pour nous l’ambassadeur du petit khmère ordinaire. Et Angkor, qui a été à la hauteur de nos attentes nous faisant vivre une émotion semblable à celle ressentie sur le site Machu Pichu au Peru.


Encore une preuve que de grandes civilisations nous ont précédés. Le génie des architectes khmères sera t-il un jour approché?


Voilà, à travers la fenêtre, la mer de chine apparait, avec ces formations rocheuses qui émergent de l’eau. La légende raconte que ses iles (200+) sont les pics du dos d’un dragon ayant plongé au fond de cette mer turquoise. On arrive bientôt. Victor et Mathilde dorment. Chacun sur une cuisse de ma super blonde. Derrière, mes deux grandes sont aussi complices que différentes. Depuis que Marie nous a rejoint, le ton du voyage a modulé, comme avec un dièse à la clé. Sa bonne humeur, ses opinions pimentent nos discussions. Son arrivée fermait une belle boucle, celle de la première moitié de ce voyage. Une belle réunion que ce tour du globe en famille qu’on vient de compléter quand elle nous a rejoint avant-hier; nous qui étions partis vers l’est les premiers alors qu’elle nous a rejoint par l’ouest en passant par Tokyo et Bangkok. Merci à Jean-Guy et à Diane de l’avoir accueillie chaleureusement pour une nuit en décalage, avant qu’elle nous rejoigne à Siem Riep (Angkor). Avec son arrivée, nous ajoutions ainsi ajouter une paire d’yeux aux nôtres espérant ainsi nous souvenir longtemps des beautés des temples khmères et de ce qui nous reste à découvrir de cette étonnante Asie. Vous comprendrez que tout va bien pour lafamilleaumekong!

Mathide à la Baie de Halong

Yves

24.1.13

Les bestioles du Cambodge

Au Cambodge, il y a des bestioles non autorisées à venir sur moi.

Un soir à Phnom Penh (Billabong Hotel), nous nous préparions à nous coucher pour une super nuit. Ma mère a dit: "Oh! Regarde ce tout mignon lézard." Et automatiquement, il est tombé sur mon épaule, "Vling vlang "! J'étais dégoutée, il était tout vert et gluant. Il est resté cinq secondes sur moi, même si j'essayais de l'enlever.

Un autre soir à Kampot, nous allions souper pour que ma famille mange du crabe au poivre vert (une spécialité de Kampot). Au début du souper, on ne comprenait pas pourquoi les gens d'une autre table poussaient des cris de peur. Plus tard, Victor a vu un rat de la taille d'un ballon. Maintenant, nous comprenons pourquoi ils criaient!

Enfin, encore le soir pour aller souper à Sihanoukville, nous devions prendre un toc-toc (comme les Rickshaw en Inde, mais plus gros). Nous étions en route lorsqu’une chauve-souris est venue sur nous. Elle s’était assommer sur le rétroviseur, le vent la poussa sur la tête à Maman et à Victor. Ensuite elle est tombée sur les pieds de Florence, puis sur ma jambe. J’ai eu vraiment peur. J’ai même crié et pleuré. Je n’ai vraiment pas aimé ça.


Au bord de la mer à Sihanoukville

Mathilde xxx.