Malgré la grisaille et les nez qui coulent, on part à la découverte de ce Quito colonial dont les équatoriens sont fiers et le monde entier d’ailleurs, ville reconnue Patrimoine mondial par l’Unesco
.
Univers grouillant, très populeux. Tous ont quelques choses à vendre, des lacets, en passant par des petites culottes, des cours d’anglais, toutes sortes de nourriture, chaude et froide, des lunettes et bien d’autres. On se tient serré, on en devient même parano. Surtout quand Yves braque l’appareil photo sur ces monuments historiques et ces rues escarpées, on le surveille. Peut être à tort, on ne sait pas. Les gens sont si beaux, du nourrisson à la personne âgée, des traits foncés, la peau cuivrée et les cheveux d’un noir d’ébène. Ils semblaient préoccupés, sûrement quant à leur gagne-pain.
L’architecture espagnole est très présente dans cet univers de pierre et de chaux. « Une explosion d’art baroque nous saisit ». Les édifices colorés enjolivent la grisaille de la journée. Des cathédrales et leur clocher ponctuent le ciel et les montagnes qui entourent la ville. Tout en haut d’une colline, la statue de la vierge (la Virgen du Panecillo), symbole de Quito, que vous voyez derrière la photo.
C’est presque étourdissant tant il y a à voir. Marie nous le souligne, elle ne file pas aujourd’hui. On abrège donc la visite dans un musée splendide, Museo de la Ciudad, une belle rétrospective des siècles passés, de la colonisation sociale et religieuse.
Marie fiévreuse, on quitte cette action de la ville pour se retrouver dans un Quito plus tranquilo.
En soirée, on se ballade dans le quartier de l’hôtel, Mariscal Sucre. Il s’en dégage une odeur trop touristo, backpackers avident de rencontres et de restos de leur pays. Ça nous déplait un peu. Par chance on se trouve une petite pizzeria, grande comme la main si généreuse des proprios, una abuelita et su familia. Trois tables et un jeu de soccer sur table (babyfoot), réunissent les enfants qu’importe la langue. On fête le gendre ce soir, des guirlandes et des ballons lui font honneur. La gentille grand-mère invite Marie à venir y fêter son anniversaire qui arrive bientôt, le 3 novembre.
On sort de là, heureux d’avoir créer des liens, des échanges quoique timides à cause de la langue mais très sympathiques (10$ pour trois pizzas, un burrito et deux grandes bières).
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