22.10.04

Le départ et l'arrivée

Depuis le temps qu'on en parle et qu'on casse les oreilles d'un peu tout le monde avec ce projet, le voici enfin en branle. Nous sommes arrivés à 19h20pm avant hier à Quito crevés mais heureux que tout ait si bien été. Les enfants ont super bien voyagé. Chacun portait son sac à dos. Victor et Florence n’ont pas fermé l’œil durant ce long périple. Partis de la maison Bleau vers 3h30 am, nous avons enregistrés huit grandes valises et nous portions avec nous sept bagages à main, sans compter une petite Mathilde un peu grippée et sa poussette. Aucun pépin, hormis l’eau de la plage de South Beach qui était contaminée par une bactérie quelconque. Eh oui, nous avons maximisé les six heures d’attente à Miami en prenant deux taxis et en se mouillant les pieds à 35 degrés dans la grande bleue souillée. Je crois qu’à posteriori nous pourrions qualifier cette idée (la mienne) d’une erreur! Les deux vols ont bien été. Particulièrement le deuxième alors que les enfants ont pu écouter le dernier Harry Potter en espagnol.

Le temps était doux à notre arrivée. Contrairement à ce qu’on pensait. Une heure de décalage nous séparait de Montréal. Dans quelques jours quand vous reculerez l’heure sur l’automne québécois, on aura la même heure. Durant toute cette journée, ma plus grande angoisse était d’imaginer comment allions-nous faire avec tous ces bagages à notre arrivée? L’hôtel devait envoyer un taxi nous prendre. Je les avait prévenus (muchas maletas)! Peut-être ont-ils eu peur? Pas de taxis de l’hôtel au rendez-vous. Hier, ils nous ont dit qu’ils n’avaient de camionnette assez grande. Tout a bien fini quand même, un minibus et Diego, son chauffeur, nous ont gentiment reconduis à l’hôtel Antinea dans le nouveau Quito. Petit appartement parfait avec cuisine. Après avoir couché les enfants et leur avoir dit combien on aimait ces petits voyageurs courageux, Geneviève et moi avons pris avec un grand plaisir les deux bières froides que Santiago nous a apportées en guise de bienvenue. Un toast et un sourire complice à notre travail d’équipe, nous étions fiers de nous. Partir en Équateur avec nos 4 enfants… On l’a fait.

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