Tout va bien
Mise à part la grippe que nous nous transmettons sans doute d’un à l’autre dans la proximité de notre petit studio, tout va bien. On se remet de l’émotion et des vertiges du départ. Un rythme agréable s’établie. On se sent en sécurité. La température est très variable. Au menu de chaque journée à date : Soleil, nuages, pluie, chaleur, et fraîcheur.
Bien que Quito, sans aucune espèce de doute, soit la ville au monde où l’on trouve le plus de café Internet per capita, nous n’avions pas encore trouvé l’occasion de se brancher pour vous écrire. Sans mentir, dans le quartier où nous habitons, il y en a un ou deux à tous les coins de rue. Plusieurs Lavanet aussi. Pratique, on met le linge dans la laveuse, les enfants dans la sécheuse et puis voilà, on surf tranquillement sur le Net. La vie moderne quoi. Aujourd’hui, en allant faire l’épicerie, nous avons acheté une tarjeta de OnNet, un ISP qui vend de l’Internet à la carte. 10$ pour deux heures!!! Voilà qui devrait améliorer notre assiduité aux bloques.
Que trois nuits depuis notre arrivée et déjà on trouve que le temps file. Ce week-end, nous découvrirons le Quito colonial. Pour l’instant, nous sommes restés dans la partie moderne et business. On apprend à aimer Quito. Deux souper au restos, un équatorien typique (très viande) et un mexicain. Ce soir là, on a beaucoup pensé à Jimena. Peut-être trop. Florence a éclaté en sanglot disant qu’elle ennuyait beaucoup de Jimena, puis de sa maison. Elle s’est consolée depuis. Nos journées sont faites de marche, d’arrêts dans des parcs et de visites de garages où l’on vend des voitures usagées. Depuis deux jours, j’en ai visité au moins dix. Aujourd’hui, j’ai fait faire deux « chequeos » (vérifications mécaniques) sur des Land Rover Discovery (95/96). J’allais acheter une des deux quand j’en ai vu une troisième par hasard qui me semblait encore mieux. Je crois que nous en avons encore pour une semaine de paperasse et d’amélioration de notre dialecte espagnol avant de quitter Quito avec une voiture. Pas grave. Nous sommes de mieux en mieux dans cette ville, avec ses habitants gentils, affables et honnêtes. Nous fondons cette opinion notamment après de multiples interactions avec des vendeurs de voitures usagées (!), ce qui n’est pas peu dire.
Ce temps en famille nous permet de parler beaucoup avec les enfants. Ils vivent comme nous des moments intenses. À date, la plus belle citation du voyage est celle de Marie. Elle venait de me demander si je m’ennuyais moi de mon pays. Après avoir réfléchi, je lui ai répondu que mon pays c’était là ou ils étaient, ses sœurs, son frère et sa mère. Spontanément, elle m’a dit : « Papa, toi tu es comme la terre, et nous Maman, Florence, Victor et moi, nous sommes les cinq continents. » Nous apprendrons tous des uns et des autres durant ce voyage.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire