20.1.05

Une escale à Guayaquil

A la mi- décembre un séjour impromptu s’organise dans la ville chaude, très chaude qu’est Guayaquil (38 degrés Celcius). Elle est toute belle et décorée pour la Navidad (Noël) quand on y arrive. Les gens sont affairés dans les rues et dans les centres d’achats (les même que les nôtres) pour leurs emplettes des fêtes. On en profite aussi pour gâter notre ribambelle, toute excitée de retrouver un monde de jouets dans des pseudos Toys r’us. Mais la principale raison de notre visite est de rencontrer les religieuses de Pascuales (Sœurs de la Miséricordes) où nous ferons un projet d’entraide durant les mois d’avril et de mai. Elles nous reçoivent comme de vraies « ma tantes ». Des abeilles ouvrières dans ce milieu de terre et de pauvreté. Avec leur amour et leur travail, elles protègent et aident les femmes du milieu ainsi que leurs enfants. Leur travail est remarquable. On vous en reparlera.

Il y a aussi les papiers à finaliser pour l’auto. Pour cela, Don Manuel est notre chef d’orchestre. Il nous guide comme bon équatorien (avocat en plus) dans les corridors les plus rapides pour l’obtention de ces papiers et permis. Malgré tous ces zigzags, on repart quand même sans les originaux, avec des photocopies et la promesse qu’ils nous parviendront par autobus à Riobamba d’ici quelques jours.

Notre départ de Guayaquil se fait tard le samedi après-midi, ce qui laisse le temps aux nuages et au brouillard de couvrir les montagnes et de rendre la visibilité nulle. Aucune ligne sur le pavé pour se guider. Yves, le cowboy dans sa Land Rover, saura, non sans quelques arrêts cardiaques, crispations des maxillaires et fermetures sporadiques des yeux lors des dépassements d’énormes camions dans les nuages, nous rendre à bon port.

Il fait bon revenir dans un chez soi, chez Isabelle!

Genou

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