Encore sous l'effet du décalage, nous déhambulons "à la file indienne" dans cette ville intriguante mais combien inspirante. Soit en construction ou en destruction, la diversité des bâtiments étonne. Ses routes bondées et nauséabondes, cachent derrière de magnifiques ruelles grouillantes de vie (comme dans les favelas du Brésil). On aime s'y perdre et goûter juste au bon rythme tout ce qu'on y découvre. La chaleur et les rayons du soleil sont ardents, les enfants s'inventent des turbans qui se terminent souvent en masque sous leurs nez encore fragiles. Des odeurs d'encens apaisent et surprennent entre le coordonnier et les vendeurs de soie brodée. Les gens sont gentils, distants et intrigués mais tous s'avouent vaincus sous le regard de Mathilde. De grands arbres succèdent aux bougainviliers et palmiers tout poussiéreux, et on s'étonne d'à peine les remarquer. Il y a tant au sol ... que nos regards sont timides des hauteurs.
bisous à tous et on adore vos petits mots qui rapprochent!
Geneviève
Salut à toute la famille
RépondreEffacerQuel beau périple vous faites. Encore une fois, à travers vos chroniques de voyage, nous pouvons palper l'atmosphère (presque la sentir...je me doute que vous vous passeriez de la pollution!), les essences, les odeurs et les couleurs de cette première escale en Inde. J'aspire à vous lire encore et encore pour découvrir quelques brins de cette civilisation mythique aux cultures et paysages si différents des nôtres.
Quelle belle inspirante façon de profiter de la vie et quel bel héritage de valeurs et de souvenirs pour votre belle famille.
En tous cas, votre folie (celle de Geneviève selon Yves)est contagieuse. Nous sommes accrocs à vos chroniques passées et à venir! En espérant que nos regards bienveillants vous accompagnent sur votre route. Bon voyage. xxx Claire et sa gang de la rue Guérin
Chère Geneviève,
RépondreEffacerSans le savoir, tu auras conquis, par ce très joli texte, un nouveau lecteur hors du cercle de la famille immmédiate et des amis proches. On croit marcher à tes côtés.
Tu diras à ton chum que je le déshérite. Il écrit admirablement, il "philosophe" à toutes les deux lignes (sur le "temps" notamment, un obsession chez moi), et, malgré ce talent, il boude depuis des années notre blogue des Zamis du Hockey. Quelle perte pour nous tous. Merci de le gronder et de l'embrasser pour moi.
marc