Je viens de parler avec Sr. Jessinda, directrice à Bangalore de l'école dans laquelle nous allons travailler quelques semaines dans le cadre du projet One Laptop Per Child (on vous en reparlera vous verrez). Le compte à rebours est commencé!
Inconfortable d'écrire ces premiers mots à propos de ce voyage. Une sorte de pudeur peut-être… Il me semble qu'ici, au Québec, y a pas le temps pour cela! Où est-ce parce que vous qui nous lirez êtes encore trop proches? La distance magnifie la perspective. Or, j'en manque actuellement.
Plus que quelques jours avant ce fameux départ. Le 3 février pour être précis. Certains d'entres-vous pourront donc enfin se reposer les oreilles et cesser d'entendre parler de cette idée d'un grand voyage en Inde par une famille qui en prend l'habitude.
Encore une fois, ma belle folle de blonde a réussi. On transporte la famille en Inde pour quelques mois. Question d'équilibre! Sans qu'on puisse l'expliquer encore, ce pays nous hante depuis plusieurs années. Pour la diversité qu'il nous apparaît offrir. Pour les contrastes avec nos vies et les vertiges qu'il nous procurera. Métaphore: si les voyages étaient des vins, avant d'y avoir mis les pieds, j'imagine l'Inde comme en grand bordeaux : Une robe unique, un nez complexe et probablement un goût très long en bouche. Ceci dit, je n'y connais rien en matière de vin.
Comme en 2004-2005, durant notre séjour en Amérique du Sud, on trouvera des trous dans le temps et des coins de lumière dans les chambres d'hôtel le soir quand les enfants seront couchés, pour cristalliser le plus d'histoires possibles dans ce blogue. Manière moderne d'enregistrer ces souvenirs qu'on souhaite se fabriquer. Façon aussi de vous dire (amis et parents qui lirez ces brèves impressions), que l’on connaît notre chance de pouvoir réaliser nos rêves, et qu'on vous souhaite d'oser vivre les vôtres. Des petits, des grands, qu'ils pendent au bout de votre nez, dans votre cours ou qu'il soient au bout du monde, libre à vous, allez-y. Si j'ai une certitude à propos des rêves, c'est qu'on est toujours plus libre qu'on le croit de les réaliser.
Il ne faut pas que je m'éternise à écrire. Certains m'ont dit que qu'avec ce genre de choses, vaut mieux le faire plus souvent quitte à y sacrifier du plaisir. Or bref, pour l'instant, c'est la course, car nous sommes loin d'être prêts. Quoi de neuf diront des méchantes langues. Mais loin d'être les visas, les vaccins, les sacs à dos où les réservations qui ne sont pas terminés, ce sont nos vies de familles, de collègues, d'écoliers et d'amis dans lesquelles il y a encore trop à faire pour partir l'esprit en paix. Mais quoi qu'on fasse, en embarquant dans l'avion, on aura c'est sûr l'impression de partir en voleur. En voleur du temps qui passe trop vite.
Pourquoi rêver quand il y a tant à faire? (quelqu'un a déjà chanté ça)
Y
Salut à vous tous...
RépondreEffacerNous sommes bien en unité avec vous dans vos préparatifs et dans vos démarches de réaliser ce si beau rêve. Je vous félicite de suivre ainsi vos inspirations et de transmettre de si belles valeurs à vos enfants. C'est avec grand intérêt que nous suivrons vos post et nous tenterons d,en faire autant.
Il faudrait pouvoir se réinstaller sur skype ou un autre moyen de communiquer par vidéo et voix...si tu as des suggestions...
A bientôt,
Yves, tu me fais bien rire avec ton image sur le bordeaux et les vins que tu ne connais pas.
RépondreEffacerJe ne trouve pas cette chanson à laquelle tu fais référence !
J'ai beaucoup d'admiration pour vous. Au plaisir de vous suivre.
Katherine